jeudi 26 avril 2012

M.I.A.M


dimanche 1 avril 2012

MEXIQUE 25 - QUE LES VAYA BIEN

Nous voilà au premier jour du mois d'avril et, symbolique coïncidence, au 25ème et dernier billet concernant notre périple mexicain. Nous avons préparé nos tribulations (avec maints soubresauts) durant le mois de janvier, avons voyagé pendant la majeure partie du mois de février, avons pris l'intégralité de mars pour nous remettre (et faire quelques autres petites choses, quand même) : avril signe donc la fin de ce cycle.

Il n'a pas été tous les jours simple de s'astreindre à retranscrire en mots et images nos expériences et émotions. Cependant l'exercice a été intéressant et a sans doute permis une meilleure assimilation des richesses effleurées. Et l'acceptation de ce que c'est maintenant fini. Pour le moment...

Dernier billet : logiquement illustré par des aperçus des aéroports que nous avons empruntés. Un billet qui n'a donc plus strictement le Mexique pour sujet, un billet sur le pas de la porte, un goût d'au-revoir, parce qu'il est temps de passer à autre chose, enrichis. Merci, joli voyage...


Aéroport Charles de Gaulle, Paris







Aéroport international de Mexico






Aéroport de Guadalajara



samedi 31 mars 2012

MEXIQUE 24 - SIAN KA'AN

Lors de nos quelques jours à Tulum (Yucatán), nous avons visité la réserve naturelle de Sian Ka'an, inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco.

C'est un des écosystèmes côtiers les plus importants du Mexique. Sian Ka'an est constitué d'environ un tiers de forêt tropicale, un tiers de marécages et un tiers de côtes marines.

Sur cette photo, on aperçoit d'un côté, la mer, de l'autre, la mangrove, séparées par une bande de palmiers.






Sian Ka'an est aussi un sanctuaire pour les oiseaux migrateurs (en provenance notamment du Canada et des Etats-Unis. Notre journée à Sian Ka'an a donc été placée essentiellement sous le signe de l'observation ornithologique.

C'est à l'aide d'un bateau de ce type que nous avons découvert la réserve.


Nous avons commencé par observer la mangrove (qui est un écosystème de marais maritime). Ces entrelacs de végétaux "ligneux", qui plongent dans les 50 centimètres d'eau, constituent un environnement tout à fait particulier pour nous Européens. Notre guide nous a laissé un moment de baignade : on se laisse dériver lentement, en prenant appui sur le gilet de sauvetage. On essaie d'oublier que plus loin il y a des crocodiles en liberté. On se raisonne : ils ne vont pas se montrer, il ne fait pas assez chaud pour ça, et pourquoi viendrait-il dans cette zone qui n'est pas la leur? Un crocodile, ça ne se perd pas, si?!







Zone de rencontre entre la mer au large et la zone marécageuse.






Nous avons été jusqu'à l'Ile aux oiseaux, le lieu où les oiseaux migrateurs nichent. Pour ne pas les effrayer, il faut couper le moteur du bateau et s'approcher doucement à la force des bras...




Nous y avons vu plusieurs spatules rosées, splendides oiseaux oniriques. Leurs couleurs, la forme du bec : nous ne sommes pas loin de l'univers d'Alice au pays des merveilles...









Nous avons également vu beaucoup de pélicans.


Ils ne sont pas énormes mais nous n'aurions pas parié sur la résistance de ces arbustes de mangrove quand un pélican s'y pose...





Nous avons aussi aperçu un joli petit ibis, si élégant avec son bec recourbé.




D'autres espèces non identifiées...


Au moment de partir, un beau coucher de soleil

vendredi 30 mars 2012

MEXIQUE 23 - TULUM

Tulum ou nos derniers jours au Mexique... Tulum qui marque aussi la fin très proche de cette série de billets. Mais il ne faut pas bâcler la fin, d'autant que nous avons beaucoup aimé cette partie du voyage.

Tulum est une étape balnéaire, dans l’État du Quintana Roo, qui, après 2 grosses semaines de tribulations de villes en sites archéologiques arides, arrive à point nommé. Nous avions rapidemement écarté Cancún, qui remplit la même fonction, pour cause de tourisme de masse et bétonnage.

Tulum est un village (Tulum Pueblo), doublé d'une partie "playa". Tulum Playa, côté mer Caraïbe, c'est une très longue grève de sable blanc, bordée d'eau aux reflets turquoises, et son habituel lot de dormeurs, enfants, joggeurs... Côté route, c'est une enfilade d'hôtels et restaurants (principalement). Le lieu est donc touristique bien sûr, mais il y persiste une ambiance tranquille et peu ou prou "développement durable". Les constructions ont au plus un étage, beaucoup sont recouvertes de feuilles de palmier, afin de se mélanger au décor naturel. Le lieu n'a pas (encore?) vendu son âme au diable et il fait bon y rester quelques jours.

Premiers moments à Tulum






Après l'offre surabondante de viande à travers tout le pays, l'Etat du Quintana Roo donne enfin l'opportunité de manger du POISSON ! En carpaccio ou dans une tortilla (on ne change pas une formule qui gagne !)...






Tulum c'est aussi un aussi un site archéologique, qui a cette particularité d'être le seul vestige maya d'importance situé au bord de la mer. Attention, c'est un site d'assez petite taille, plutôt endommagé et qui appartient au style décadent. Le nom n'est pas innocent, et il ne faut pas s'entendre à la minutie du style Puuc ou à la grandiloquence de grandes cités comme Chichén Itzá ou Palenque.

La ville a en effet été fondée entre 1250 et 1521 apr. J.-C., durant le déclin de la civilisation maya. L'architecture est donc de petites proportions, assez grossière et l'ornementation est pauvre. Apparemment, en guise de "cache-misère", les bâtiments étaient couverts d'une épaisse couche de stuc de couleurs vives.

A cette époque les cités mayas sont en conflit permanent et Tulum, comme les autres, avaient à cœur de défendre ses intérêts militaires. C'est pourquoi la ville est entourée sur tous ses côtés, y compris face à la mer, par une muraille. Ce système de défense a donné son nom à la cité, Tulum signifiant "rempart" en maya.

(La journée durant laquelle nous avons visité le site était très orageuse, d'où des photos non retouchées sombres).





Les vestiges que l'on peut voir actuellement sont des temples et des habitations de hauts dignitaires. Comme dans les autres cités, la population vivait à l'extérieur de cette enceinte.



Parfois, il ne reste que des lignes au sol, comme le plan d'un architecte...








On laisse la nature envahir le peu qu'il reste. Ou bien est-ce pour "romanticiser" un peu plus le site?..







Un accès à la mer est possible depuis l'intérieur-même de la zone archéologique (!!). Se baigner au pied de cette forteresse maya qui a vu l'arrivée des premières caravelles espagnoles en 1518 est une expérience de reconstitution historique rare... D'ailleurs la plage est assez petite, les gens ne semblent pas s'y attarder : on y descend pour le symbole.









Malgré la beauté du cadre naturel, il est un peu mélancolique (?) de visualiser de la sorte le déclin d'une civilisation et de penser que Tulum est l'une des dernières cités mayas.

Encore quelques photos de Tulum Playa...

L'incomparable lumière du lever du soleil (dès 6 heures, attention !)






A Tulum, il n'y a donc pas que la plage, et une étape y est assez riche de découvertes : une demi-journée peut être consacrée à la zone archéologique, une entière à un spot de plongée, et encore une à la réserve de Sian Kaan (cf demain !). Un petit paradis (malgré les vagues, les algues, les caprices de l'eau chaude... dit l'enfant gâtée...) !